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Les faiblesses
LA PEUR
La peur est toujours une très mauvaise conseillère.
C'est la peur — plus ou moins consciente — qui entraîne presque tous les méfaits. Sans peur rien ne peut arriver.
Ne craignez rien, gardez confiance, tous ces ennuis vous quitteront. Avec mon amour et mes bénédictions.
Cessez d'avoir peur et les soucis cesseront aussi. Aucun de mes enfants ne peut avoir peur. Bénédictions.
Ma protection est toujours avec vous et rien de fâcheux ne peut arriver. Mais vous devez prendre la décision de vous débarrasser de la peur ; alors ma force pourra agir pleinement. 27 octobre 1937
Ne vous tourmentez pas, ne vous inquiétez pas ; surtout essayez de bannir toute peur ; la peur est une chose dangereuse qui peut Page – 256 donner de l'importance à quelque chose qui n'en avait pas du tout. Rien que la crainte de voir certains symptômes se répéter, suffit à amener cette répétition. 24 juillet 1945
Cette peur vient de la faiblesse des nerfs et du vital. Il faut s'en débarrasser avant toute tentative de s'engager sur le chemin du yoga. 9 mars 1949
Le yoga et la peur ne vont pas ensemble.
Vous êtes effrayé parce que votre respiration semble s'arrêter lorsque vous essayez de vous concentrer. Ne vous engagez pas sur ce chemin si vous êtes si peureux. Supposez que les choses tournent mal : que se passera-t-il? Vous mourrez peut-être — et alors ? Où sera le malheur si vous êtes mort ? Notre yoga n'est pas fait pour les lâches; si vous n'êtes pas courageux, il vaut mieux le quitter : vos peurs entraîneront un désastre.†
Que peut-il craindre celui qui appartient au Divin ? Et ne peut-il pas marcher l'âme épanouie, le front illuminé, sur le chemin que le Divin lui trace, quel qu'il soit, même si ce chemin est tout à fait incompréhensible pour sa raison limitée ? 14 octobre 1954
Toute peur doit être surmontée et remplacée par une confiance totale en la Grâce divine. 6 juin 1955 Page – 257 Chaque mois pendant quelques nuits, quand je dors étendu sur mon lit, la lumière de la lune passe par la fenêtre de ma chambre et tombe sur mon visage et mon corps. Y a-t-il un inconvénient à ce que la lumière de la lune tombe sur moi pendant mon sommeil! Je Te le demande parce que quelqu'un m'a dit que cela pourrait avoir un effet néfaste, et qu'il vaudrait mieux boucher cette fenêtre. Mais j'aime beaucoup la lune et le clair de lune, parce qu'ils me font penser à Ta Lumière Blanche. Veux-tu, s'il te plaît, me dire si cela peut me faire du mal que le clair de lune tombe sur moi pendant que je dors?
Si tu n'as pas peur, il n'y a pas d'inconvénient : ce n'est pas la lune, c'est la peur qui est néfaste. 9 mai 1963
Rien ne peut vous faire de mal si vous n 'avez pas peur. Donc ne craignez rien, restez tranquille et calme, tout ira bien. Avec ma tendresse et mes bénédictions. 15 octobre 1966
La première chose dont vous devez vous guérir une fois pour toutes, c'est la Peur. Elle est plus dangereuse que la pire des maladies. Avec ma tendresse et mes bénédictions. 9 octobre 1967
Il n'y a rien à craindre. Tout est le Seigneur ; il n'y a rien d'autre que le Seigneur ; le Seigneur seul existe, et tout ce qui essaie de Page – 258 nous effrayer n'est qu'un déguisement stupide et absurde du Seigneur. Courage ! le chemin s'ouvre devant vous, débarrassez-vous de cette obsession de la maladie et faites descendre le Calme divin. Alors tout ira bien. Avec ma tendresse et mes bénédictions.
Maman, je me sens terriblement mal à l'aise, il y a un doute au sujet de la Puissance et toutes sortes de choses embêtantes, je me sens suffoquer petit à petit, j'ai un mal de tête qui flotte ici et là, c'est terrible, je me sens lié à quelque chose de tamasique, inerte et noir. Je ne peux pas me libérer de cela. Aide-moi, Maman, je ne sais pas quoi faire, tout est noir, noir, noir. Je ne sais pas combien de temps je peux tenir contre ceci, une sorte de chose qui prend petit à petit mon énergie, qui veut me prendre en lui-même. Mère, aide-moi, je ne sais vraiment pas quoi faire.
Il ne faut pas avoir peur. Confie-toi entièrement au Divin qui est Amour, Lumière et Vie. 8 mars 1972
Allez à Siddhapur en toute sécurité et n 'ayez pas peur. C'est seulement la peur qui fait mal, non les "esprits". Quand ceux qui ont quitté leur corps apparaissent devant vous, vous ne devez pas avoir peur ; c'est en général parce qu'ils sont agités et ne sont pas en paix ; adressez-leur une bonne pensée et souhaitez leur d'être en paix ; alors tout cessera. De toute façon vous pouvez leur dire d'aller voir la Mère et ils ne vous ennuieront plus. Page – 259 Allez à Siddhapur et évitez les mauvaises rencontres, s'il y en a, mais rappelez-vous toujours que seule la peur fait du mal, et qu'avec une foi confiante en la Grâce du Divin vous êtes en sécurité.
On ne peut se libérer complètement de la peur que lorsqu'on a chassé de soi toute violence.
Chassez de vous toute violence et vous ne connaîtrez plus la peur.
La peur est un consentement caché. Quand vous avez peur de quelque chose, cela signifie que vous en admettez la possibilité, et ainsi vous en renforcez le pouvoir. On peut dire que c'est un consentement subconscient. La peur peut être surmontée par de nombreux moyens. Le courage, la foi, la connaissance sont quelques-uns de ces moyens.!
La peur c'est l'esclavage, le travail c'est la liberté, le courage c'est la victoire.
Le doute n'est pas un sport auquel on puisse s'adonner impunément : c'est un poison qui, goutte à goutte, corrode l'âme. Page – 260 Nous devons décider de nous débarrasser de tous les doutes, ils sont parmi les pires ennemis de notre progrès. 29 juillet 1954
Que faire pour ne pas être attaqué par la dépression?
Ne prêter aucune attention à la dépression et faire comme s'il n'y en avait pas. 31 mars 1934
Je sens mon cœur aride, triste et ténébreux, ma Mère.
Pourquoi n'essayes-tu pas de lire quelque chose de beau et d'intéressant et de détourner ton attention de toi-même? C'est le meilleur remède. 6 septembre 1935
Ne vous laissez pas envahir par ces idées ridicules. "Folie", "enfer", "cachot", tout cela n'existe que dans votre imagination. Vous feriez mieux de sentir à leur place mon amour et mes bénédictions. 9 octobre 1937
Mon cher enfant, j'espère que ton poème n'est qu'un poème et que tu ne souffres pas vraiment de dépression. À vrai dire, la dépression est la pire de toutes les maladies et nous devons la rejeter avec une énergie aussi grande que celle que nous mettons en œuvre pour nous débarrasser d'une maladie. Page – 261 Avec mon amour et mes bénédictions, toujours. 30 janvier 1946
C'est le démon de la dépression et du découragement que nous abattrons ce soir, afin que tous ceux qui sincèrement veulent se débarrasser de cette maladie, reçoivent l'aide nécessaire pour la vaincre. 20 octobre 1950
Une dépression est toujours déraisonnable et ne mène nulle part. C'est le plus subtil ennemi du yoga. 31 mai 1955
Je n'ai qu'une chose à dire : la dépression est mauvaise conseillère.
Mon amour est toujours avec toi. Aie la foi et tu iras bien. C'est la dépression qui est cause de ta mauvaise santé. Bénédictions. 28 octobre 1967
C'est l'ego qui est déprimé. N'y attache pas d'importance. Continue tranquillement ton travail et la dépression disparaîtra. 18 août 1971 Page – 262 Dans ces moments de dépression ou de révolte, il ne faut prendre aucune décision nouvelle sous l'impulsion du mauvais mouvement, mais on doit pratiquement continuer à suivre le cours habituel des occupations, tranquille et impassible.
Quand vous vous sentez malheureux ainsi, cela veut dire qu'il vous faut faire un progrès. Vous direz que nous avons toujours besoin de progresser, c'est vrai. Mais à certains moments notre nature donne son consentement au changement nécessaire ; alors tout va comme sur des roulettes et même joyeusement. Parfois, au contraire, la partie qui doit progresser refuse de bouger et se cramponne à ses vieilles habitudes par inertie, par ignorance, attachement ou désir. Puis, sous la pression de la force de perfectionnement, la lutte commence à se traduire par l'insatisfaction ou la révolte, ou les deux ensemble. Le seul remède est de rester tranquille, de regarder en soi-même honnêtement pour découvrir ce qui ne va pas et de se mettre courageusement au travail pour le rectifier. La Conscience divine sera toujours là pour vous aider si votre effort est sincère ; et plus sincère sera votre effort, plus la Conscience divine vous aidera et vous soutiendra. 19 mai 1952
Les périodes d'obscurcissement sont fréquentes et communes ; généralement, il suffit de rester tranquille sans se tourmenter, sachant que ce sont des nuits spirituelles qui alternent avec la pleine lumière des jours. Mais pour pouvoir rester en paix, il faut conserver dans son cœur la gratitude pour le Divin et pour tout le secours qu'il donne. Si la gratitude aussi se voile, les périodes obscures durent beaucoup plus longtemps. Il y a cependant un remède rapide et efficace, c'est de garder toujours, brûlant au-dedans de son cœur, la flamme de purification, l'aspiration vers le progrès, l'intensité, l'ardeur dans la consécration. Page – 263 Dans le cœur de tous ceux qui sont sincères cette flamme est allumée ; il ne faut pas laisser l'ingratitude la recouvrir de ses cendres.
Vous devez vous souvenir d'une chose : les périodes sombres sont inévitables. Quand votre psychique est actif, vous sentez un bonheur sans raison apparente. Cela dure quelque temps, puis les mêmes réactions mentales ou vitales interviennent et vous retournez dans l'ombre. Cela continuera. Les jours lumineux deviendront plus longs, et les périodes sombres reviendront à intervalles plus espacés et dureront moins longtemps jusqu'à ce qu'elles disparaissent. En attendant, vous devez savoir que le soleil est là derrière les nuages, et vous n'avez pas de souci à vous faire. Vous devez avoir la confiance d'un enfant, la confiance qu'il y a quelqu'un qui prend soin de vous et sur qui vous pouvez vous reposer entièrement.†
Voici l'avis que je te donne : ne chéris point la souffrance et la souffrance te quittera tout à fait. La souffrance est loin d'être indispensable au progrès. Le progrès le plus grand est accompli dans une égalité d'âme ferme et joyeuse. 10 août 1932
Le monde est plein de souffrances et de douleurs. Il faut vouloir n'être jamais la cause d'une souffrance de plus. 10 octobre 1970 Page – 264 Le seul remède à toutes les souffrances humaines : l'amour divin.
Tournez-vous vers le Divin et toutes vos peines s'envoleront.
Ne prenez pas les chagrins de la vie pour ce qu'ils semblent être ; ils sont un acheminement vers de plus hautes réalisations.
PARESSE, LASSITUDE, FATIGUE ET TAMAS
C'est une dangereuse maladie que la paresse. 30 juillet 1936
La fatigue est le signe d'une absence de volonté de progresser. Quand vous vous sentez las ou fatigué, c'est que la volonté de progresser est absente. Le feu brûle toujours en vous.
La fatigue vient de ce que vous n'avez pas d'intérêt pour ce que vous faites. Dans tout ce que vous faites vous pouvez trouver un intérêt, pourvu que vous preniez cela comme un moyen de progresser ; vous devez essayer de faire de mieux en mieux ce que vous faites, la volonté de progrès doit toujours être là; alors vous vous intéressez à ce que vous faites, quelle que soit cette activité. Page – 265 L'occupation la plus insignifiante peut se montrer intéressante si vous la prenez de cette manière. Mais même l'activité la plus attirante et la plus importante perdra bientôt de son intérêt pour vous si la volonté de progresser vers une perfection idéale est absente pendant que vous agissez.
Tous les dix jours environ, j'ai une crise de fatigue et d'épuisement, qui a tendance a se transformer en tamas et en découragement.
N'y fais pas attention et continue ton programme comme à l'ordinaire, c'est la plus prompte façon de s'en débarrasser.
Pendant que je travaille ça va, la fatigue vient après. Pourquoi ? que faire?
C'est parce que tu es réceptif à la Force quand tu travailles, et c'est cela qui te soutient. Mais quand tu n'es plus sous la tension du travail, tu es moins réceptif. Tu dois apprendre à être réceptif en toute circonstance et tout le temps, surtout quand tu te reposes. Ce ne doit pas être le "repos" de l'inertie mais le vrai repos de la réceptivité.
Les forces derrière le cyclone n'étaient pas hostiles, mais pleines d'un pouvoir transformateur. Tu as fait ce qu'il fallait et je puis t'assurer que s'intérioriser et recevoir la force est plus salutaire que se jeter dans une action désordonnée. Page – 266 Certes, le tamas n'est pas bon, mais c'est seulement par la consécration à la Conscience divine que le tamas peut être changé.
Quels sont en moi les défauts qui font obstacle à mon progrès spirituel autant qu'à mon progrès matériel?
Le tamas et l'indolence.
Que dois-je faire pour me débarrasser de ces défauts de ma nature?
Devenir de plus en plus conscient. 22 octobre 1964
N'attendez aucune satisfaction de la vie physique : ainsi vous n'y serez plus asservi.
Pour notre passage dans le monde matériel, ce qui est indispensable à notre vie et à notre action est mis à notre disposition suivant la place que nous devons occuper. Plus nous sommes consciemment en rapport avec notre être intérieur, plus les moyens exacts nous sont donnés. 3 juin 1970 Page – 267 (À propos de fruits qui n'arrivent pas à la date prévue.)
Ce qui est vraiment nécessaire viendra sûrement.
Il ne faut demander que les objets vraiment nécessaires.
Ce qui est mauvais, c'est l'esclavage — être esclave de l'abstinence tout autant que des besoins. Ce qui vient on le prend, mais on est toujours prêt à le laisser partir, si cela s'en va...
L'AVIDITÉ (POUR LA NOURRITURE)
L'avidité pour tout ce qui concerne la conscience physique, les prétendues nécessités et le confort, de quelque nature qu'ils soient, voilà l'un des plus sérieux obstacles à la sâdhanâ. Chaque petite satisfaction que te procure l'avidité te fait reculer d'un pas.
Quand vous désirez quelque chose, vous êtes gouverné par cette chose, elle s'empare de votre mental et de votre vie ; et vous devenez un esclave. Si vous êtes avide de nourriture, vous n'êtes plus le maître de la nourriture, c'est la nourriture qui vous domine.
Un sâdhak doit manger pour satisfaire les besoins de son corps et non pour répondre aux exigences de sa gourmandise. 4 avril 1937 Page – 268 Si vous préférez les plaisirs du palais à l'union avec le Divin, c'est votre point de vue et je n'ai rien à dire, sinon que je ne vous approuve pas ; mais chacun doit être libre de choisir entre s'élever au-dessus de sa nature inférieure ou sombrer dans l'abîme matériel. Mon aide est toujours avec ceux qui choisissent le chemin du haut.
Ce qui est nécessaire, c'est une attitude intérieure de libération de l'attachement et de la convoitise pour la nourriture et les désirs du palais, non pas une diminution injustifiée de la quantité absorbée, ou une inanition volontaire. On doit prendre la nourriture suffisante pour maintenir la force et la santé de son corps, mais sans attachement ni désir. 27 avril 1937
Ne jamais gaspiller de nourriture serait cent fois plus efficace que de se priver d'un repas pour la galerie, et de manger plus avant et après. Il est essentiel de mener avec force, ardeur et sincérité une campagne contre le gaspillage de la nourriture, et je l'approuve de tout cœur. Que les membres de l'Ashram prouvent leur bonne volonté et leur collaboration en ne mangeant jamais plus qu'ils ne peuvent digérer, et ne demandent jamais plus qu'ils ne peuvent manger. 1965
S'il te plaît, indique-moi une manière simple de réduire petit à petit cette abjecte dépendance à l'égard de la nourriture matérielle ordinaire, et de s'ouvrir de plus en plus à l'énergie vitale universelle. Page – 269 Il n'y a pas de moyen facile de surmonter l'animalité physique et l'avidité vitale. Seule une persévérance obstinée peut y réussir.
ET LE CONTRÔLE DE S0I
Si chacun prenait la résolution de se maîtriser et de gouverner ses impulsions, la situation deviendrait plus claire. Quand on permet à sa conscience de rester dans un tourbillon, toute la vie devient un tourbillon.
Les impulsifs qui ne se contrôlent pas ont une vie désordonnée.
Apprends d'abord à te connaître parfaitement et ensuite à te contrôler parfaitement. Tu y parviendras par une aspiration de tous les instants. Il n'est jamais trop tôt pour commencer, jamais trop tard pour continuer.
Le contrôle sur les impulsions inférieures est le premier pas vers la réalisation.*
Renoncement aux désirs : la condition essentielle de la réalisation.* Page – 270 Oui, nous devons garder le siège de notre conscience dans notre être supérieur, et faire de là tout ce que nous faisons, sans permettre aux réactions et aux mouvements inférieurs, aveugles et égoïstes, d'abîmer notre travail.
Accepter les laideurs de la nature inférieure sous le prétexte qu'elles existent — si c'est cela que l'on entend par réalisme — ne fait pas partie de la sâdhanâ. Notre but n'est pas d'accepter ces choses et d'en jouir, mais de s'en débarrasser et de créer une vie de beauté et de perfection spirituelles. Cela ne peut pas se faire tant que nous acceptons ces laideurs. Se rendre compte qu'elles sont là et les rejeter, ne pas leur permettre de nous toucher, est une chose; les accepter et s'y soumettre, est une tout autre chose.
Méfiez-vous de ce qui vous tire vers le bas. Ne cédez à aucun instinct inférieur. Gardez intacte votre aspiration au Divin.
Céder aux désirs n'est pas le moyen de s'en débarrasser. Ils sont sans fin, chaque désir satisfait est aussitôt remplacé par un autre, et ils crient de plus en plus fort. C'est seulement en surmontant les désirs que l'on peut s'en débarrasser, en sortant de cette conscience de la nature inférieure pour s'élever à une conscience supérieure. 29 avril 1930
Refusez de faire tout ce qui vous détourne du Divin. 18 octobre 1934 Page – 271 Si tu veux devenir conscient de ma présence en toi et être délivré des attaques hostiles, il faut renoncer à toute tentative de satisfaction de tes désirs. C'est seulement lorsque le vital a perdu tout espoir de voir ses désirs satisfaits qu'il consent à être spiritualisé. Mon aide et mes bénédictions sont avec toi. 3 septembre 1935
Un désir qui sait qu'il ne sera jamais satisfait disparaît aussitôt.
Tous les mouvements inférieurs doivent être vaincus si quelque chose de divin doit un jour s'établir sur terre. 18 mars 1936
Il n'est pas de plus grande victoire que de se maîtriser soi-même. 3 mal 1954
Il est indispensable de percevoir les mouvements inférieurs dans son être, d'une façon détachée et scientifique, comme un témoin clairvoyant et perspicace. Mais il ne faut jamais permettre à ces mouvements de s'exprimer et de s'affirmer comme s'ils avaient le droit d'exister et de régir le reste de l'être ; c'est-à-dire, il ne faut jamais agir sous l'impulsion de ces mouvements, ne jamais traduire physiquement leurs inspirations en paroles ou en actions, ne jamais laisser leurs ordres s'exprimer en gestes intérieurs ou extérieurs. 18 septembre 1956 Page – 272 Reste calme, essaie de te détacher et d'observer comme un témoin, pour éviter toute possibilité d'agir par impulsion.†
Ne jamais agir sous une impulsion.
N'oubliez jamais que, autant à l'Ashram qu'au-dehors, si vous voulez mener une vie heureuse, vous devez être maître de votre nature inférieure et dominer vos désirs et vos impulsions vitales ; sinon les malheurs et les ennuis sont sans fin. 20 septembre 1960
À chaque moment de la vie on est mis en présence du choix entre la Grâce et la satisfaction personnelle. 13 septembre 1961
Ce n'est pas en s'affaiblissant qu'on peut vaincre ses désirs mais c'est dans la force, l'équilibre et la paix. 7 juin 1964
Si l'on n'est pas maître de ses désirs, on ne peut pas être maître de ses pensées. 22 août 1964 Page – 273 Parfois vous dites "très bien " même à nos désirs et à nos ambitions.
La Grâce œuvre au progrès sur le chemin. La satisfaction du désir peut aussi aller dans ce sens en montrant l'inanité du désir. Et ce qui était bon hier peut ne plus l'être demain. Suivez donc votre inspiration et mes bénédictions sont avec vous. 30 mai 1968
Tu as mon amour, ma grâce et mes bénédictions. Mais pour que tu puisses les sentir, il faut que tu sois disciplinée, attentive et concentrée, et il faut surtout que tu n'écoutes pas tous les désirs et toutes les fantaisies. Il faut choisir dans la vie entre la vie désordonnée et inutile des désirs, et l'ascension dans la lumière de l'aspiration et de la domination de la nature inférieure. 16 juin 1971
Pas de laisser-aller et pas de désir.
On éprouve plus de joie à conquérir un désir qu'à le satisfaire.
La maîtrise de soi est la plus grande conquête et la base de tout bonheur durable.
Continence : le contrôle sur soi.* Page – 274 Être continent c'est ne permettre, dans l'être (mental, vital et physique), aucun mouvement autre que ceux qui sont strictement indispensables pour manifester la Volonté du Divin.
L'ego pense à ce qu'il veut avoir et qu'il n'a pas. C'est cela qui le préoccupe. L'âme est consciente de ce qui lui est donné et elle vit dans une perpétuelle reconnaissance.
Abolition de l'ego : on n'existe plus que par le Divin et pour le Divin.*
L'amertume, dans la vie, vient toujours de l'ego qui refuse d'abdiquer.
Tout ce qui arrive vient pour nous donner toujours la même leçon. A moins que nous ne nous débarrassions de notre ego, il n'y aura pas de paix, ni pour nous, ni pour les autres. Et sans l'ego la vie devient tellement merveilleuse!...
Nous pouvons contempler le sourire divin quand nous avons conquis notre ego.* Page – 275 Sans le jeu de l'ego, il n'y aurait pas de conflits, et s'il n'y avait pas, dans le vital, une tendance à dramatiser, il n'y aurait pas d'événements dramatiques dans la vie.
Oui, ceux qui vivent dans leur ego vivent sans cesse dans un drame affreux. Si les gens étaient moins égoïstes, les choses n'iraient pas aussi mal. En attendant nous devons faire face aux circonstances adverses, avec patience, endurance et équanimité. 23 octobre 1935
L'ampleur de vos difficultés vous donne la mesure de votre ego. 23 mars 1957
Mère divine, Mon ennemi, le géant ego, est assis en plein milieu du chemin et ne veut pas me laisser passer. De quelle manière dois-je le combattre ?
Ignore-le et passe. 12 mai 1966
Il n'est pas facile de se débarrasser de son ego. Même après l'avoir surmonté dans la conscience matérielle, nous le rencontrons encore, agrandi, dans la conscience spirituelle. Page – 276 |